Trail du Gerbier : décrassage et état des lieux
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source Trail du Gerbier |
Après le Pays Basque,
quelques douleurs sont plus ou moins présentes. Afin de changer et
de ne pas courir seul et aussi pour mettre un peu de vitesse, je me
décide à aller sur le Trail du Gerbier dont un collègue participe
à l’organisation.
Toujours sympa ces avant
courses où je retrouve quelques coureurs avec qui on échange les
dernières news. Un collègue Alexandre est aussi venu on est bien
détendu, c’est cool ça change des warriors d’il y a 15 jours.
L’échauffement est
assez sommaire, je parts avec les premiers, Olivier Soriano est
devant j’essai vainement de le rattraper, puis de le suivre à
distance et finalement je me range sur le côté, 1km je suis déjà
en surrégime, Ludo Brison plus véloce ne tarde pas à me dépasser,
il n’a pas sa ceinture oubliée, mais les ravitos sont nombreux (7)
il ne souffrira pas de la chaleur cette année, le temps est couvert
et un peu frais, idéal, ce qui permet au 1er de faire
tomber le record, il mettra 1h49.

Je croise Jan de Yeti par
deux fois sur le parcours venu nous voir tirer la langue.
La montée jusqu’au
sentier en balcon ressemble au Corbeau, j’avance en gérant comme
je peux mon rythme sans trop me cramer mais bien dans le rouge quand
même.
Après 6,5km à 1600m, je
prends pied sur le sentier en caillou, bien sympa, dommage pour la
vue, on m’annonce 13 ou 14ème, je me lance un petit
objectif : rentrer dans les 10. Je peine à rattraper un coureur
sur ce sentier, puis dans la descente sur les pistes j’aperçois un
second coureur, ce n’est que dans les bois où le sentier est plus
casse gueule que je le rattrape, il me laisse lui aussi doubler sans
aucun problème, bien sympa.
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Peu avant de retrouver le
bitume au 17ème je sors mes restes de gels, il n’y a
pas de ravito je garde tout dans les mains et en rattrapant deux
autres coureurs je vire mes déchets dans une poubelle, je misais sur
un ravito car je commence à m’assécher. Il est installé à
l’ombre au pied de la dernière montée. J’arrive comme un
éléphant dans un magasin de porcelaine sur la table du ravito, pour
remplir ma gourde avec deux gobelets j’en renverse le triple sur la
table, je repars avant de me faire réprimander, mes excuses sont
plates pas comme la bosse à suivre, qui me fait passer de la course
à la marche en quelques foulées poussives…
Dernière montée, déjà
20km de parcourus ma douleur au muscle devant le tibia du Pays Basque
est revenue depuis le 17ème… ça ne me rassure pas, je
fini le trail à bloc avec cette douleur pénible en serrant les
dents, pas de coureur en vu, ça remonte une dernière fois histoire
de bien achever les guibolles, la ligne franchie 11ème en
2h03. Bien rapide comme parcours.
Débriefing avec les
mêmes coureurs, visiblement les jeunes ont éclaté tout le monde
devant, ça n’altère pas la bonne humeur générale, bon
décrassage mais douleur à traiter, dommage j’aurai bien pris de
la hauteur de we prochain avec un trail de 60km, ça va pas le
faire…va falloir se raisonner.
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