Before la Restonica
2017, année de
transition, de récupération, de courses plus courtes pour changer
et alléger les sorties.
2 objectifs cette année
la Restonica en juillet 64km (3700md+) et la Traversée Nord de
Belledonne en aout 85km (6000md+).
Avant la Restonica,
quelques courses en mode préparation. Petites courses en nombre de
participants mais bonne ambiance, pas de fioriture, bénévoles
sympas et des sentiers qui m'ont donné envie de prendre un dossard.
14 mai
Trail d'Uriage
32km
1500md+ : 2h59 (7ème
2nd
V1)

Après un tour de parc ça
grimpe assez rapidement, le haut de la montée principale s'atteint
en 9,4km pour 1016md+, je ne suis pas au top sans baton, c'est
laborieux, je suis difficilement les coureurs qui me précèdent.
Après avoir atteint les
pistes de Chamrousse, le parcours descend sérieusement, je peux
enfin lâcher les poneys, plus confortable pour mon non poids de
forme, quelques coureurs de doublés jusqu'au pied de la montée qui
permet de rejoindre le Pinet.
Au Pinet, commence à
faire chaud, je zappe le point d'eau et mise sur celui annoncé au
26ème, mauvaise pioche, c'est au 30ème que je
pourrai boire à nouveau, bilan, des crampes dans la descente du
Pinet (ischio), remontée difficile au bourg de St Martin d'Uriage et
dernière bourre sur les 2km qui mènent à l'arrivée. Pas si mal
finalement mais les montées c'est pas ça.
Et puis le meilleur des
lots, un jambon sec de près de 6kg.
21 mai
Ultra Tour du Mole
34,6km
3217md+ : 4h45 (14ème
3ème
V1)
Grisé par la précédente
course, le gout me revient pour me tirer la bourre, l'ultra tour du
Mole présente un profil atypique qui m'attire, histoire de bien
travailler les montées et de casser de la fibre en descente.
Le niveau général est
bien relevé, le départ n'est pas trop rapide mais le rythme devient
rapidement difficile à suivre, après 11,8km on a déjà 1571md+
dans le cornet, la descente commence très raide et rude pour les
quadri avant de rejoindre des pistes qui permettent d'atteindre la
Tour de l'autre côté de la montagne.
Dans cette seconde montée
les batons me paraissent indispensables, malgré tout, mes pas sont
courts et j'ai du mal à suivre les coureurs qui me précèdent, ça
craint quand même cette foulée de misère.
2nd sommet,
Tête de l'Ecutieux, 24,2km et 2580md+ 3h30 de nordic walking, on
bascule en descente, je suis sans le savoir avec le team manager
d'Instinct, affuté comme une lame ce qui tranche avec mon profil de
marteau, il m'évite une erreur d'itinéraire, après le 5ème
point d'eau, il me devance dans la dernière montée au Mole,
quelques coureurs fissurent au soleil et dans la pente.
2nd passage du
Mole, je replis les batons, dépose le cerveau sur les rochers, déjà
29,5km et 3200md+, reste devant nous 5,5km et 1400mD- . Je lâche les
derniers poneys en serrant les dents le balisage me fait douter, le
team manager me laisse passer en haut et je bourrine la bave au
lèvre. Une grosse pelle à 500m de l'arrivée, un jeune bénévole
me suivait en courant, je l'ai pris pour un coureur… enfin
l'arrivée et le podium avec Seb Chaigneau et Olivier Morin.
Me faudra quelques jours
pour la digérer cette course, les quadri cramés.
17-18 juin Challenge
de Bozel
17 juin 10km 500md+ :
51'44" (11ème
3ème
V1)
18 juin 38km 2700md+ :
4h45 (8ème
3ème
V1)
On s'extrait de la
chaleur Grenobloise pour rejoindre celle de Bozel, au programme un
challenge composé d'un courseton de 10km et d'un traille de 38km
pour aller voir le Mont Blanc depuis le Mont Jovet.
Le 17 juin le départ est
donné à 2km du camping à 18h, fait encore chaud, pas adepte de ce
genre de sprint, je prends cher, les cadets me devancent, c'est la
misère on cavale à 17km/h pendant quasi 2,5km… c'est donc bien
cramoisi que j'entame la montée, en grande souffrance pour relancer,
je me console en me disant que le calvaire ne va pas durer trop
longtemps, la descente courte me permet de reprendre quelques places
et je fini sur les talons du 10ème qui en avait plus sous
la semelle.
A l'arrivée, rapidement
je suis en décomposition, coup de froid par 30°c, what else ? Ben
je bois quasi rien jusqu'à 23h, me baladant en polaire et doudoune
alors que tout le monde est en T-shirt… y a conflit entre l'estomac
et les intestins aucun des 2 ne semblent vouloir accepter le bol
alimentaire… nuit de misère à attendre le déverrouillage du
système digestif.
Le 18 juin, 8h, pas frais
et pas très enclin à me mettre minable en pleine chaleur, je prends
le départ de cette seconde partie du Challenge.
Histoire d'alterner je me
décide de ne pas prendre les bâtons qui pourtant auraient pu
m'aider dans certaines montées où mon efficacité est douteuse.
Finalement on sort sur les crêtes avec des coureurs du 30km, un
coureur du 38km me colle, 18km et 2000md+, le Mont Jovet (2554m) est
franchi après 2h44.

Après 22km je dépasse
Corine Favre (genoux délicats), mon poursuivant apparaît à 2min.
Je profite de la forêt, pour disparaître de sa vue, à un pointage
on m'annonce 10ème, pas mal surtout que les 2 qui me
précèdent ne seraient pas au mieux.
Au dernier ravito, 27km,
le 9ème repart avec moi, la montée dans la prairie en
pleine chaleur est rude pour le moral, il se laisse distancer, le
parcours est laborieux jusqu'à la Grande Roche avant de basculer
vers la descente (enfin). 6km de descente, où je tache de ne pas
baver dans un râle d'ours qui court après son repas. Quelques
fontaines me rafraichissent, les habitants nous encouragent avec des
casseroles ou des cloches (très utile pour déterminer les écarts),
je fini par doubler le 8ème, un jeune espoir de 19ans. Le
final est sympa avec encore quelques coureurs du 30km de doublés.
Pour ce qui est du
challenge, je suis 2nd, ce qui ne sert à rien, l'orga
décide de le mettre à la poubelle car nous ne sommes pas assez
nombreux, seulement 4 pour cette année.
24 –
25 juin : Défi des 3 Villards
24 juin montée Villard
Reymond 5km 1000md+ : 55'50" (14ème)
24 juin montée Villard
Notre Dame 5km 853md+ (100md-) : 53'08" (10ème)
25 juin montée Villard
Reculas 5,46km 900md+ : 49'53" (11ème
/ 9ème
défi)
Pour changer et bosser la
bosse me voilà sur le fameux défi des 3 Villards. Le samedi 24
juin, après la fête de l'école et une ènième nuit de trop chaude
pour bien récupérer, me voilà au départ d'un nordic walking
express. Départ bourg d'Oisans, arrivée 5km et 1000md+ plus haut à
Villard Reymond.
Ca part très vite et
difficilement je prends mon rythme et un espace pour essayer de
remonter quelques coureurs qui sont bien spécialisés dans ce genre
d'effort. Je gère pour ne pas exploser en fixant le cardio et
l'altimètre, afin de rester à ma place, j'en chie grave pour
alterner marche et course, les autres me montrent que le nordic
walking ne s'improvise pas. Je suis donc mauvais marcheur, foulée
rachitique due à des ischio trop raides, incapable
d'allonger…misère. La bave aux lèvres, dans l'attente de passer
les 800md+ et tout faire dans les derniers mètres, la chaleur fait
déjà mal, même avant 10h. Je fini par dépasser 3 coureurs dont la
1ère féminine, pour passer en 55'50" en 14ème
position, ce qui confirme mon manque d'expérience.
Le repas dans l'ancienne
école aménagée en gîte vaut le déplacement, une bonne adresse
pour qui n'a pas peur de faire la route ou le chemin, la vue est
magnifique, ça donne envie de revenir pour grimper plus haut.
Dans l'am, pour sortir de
la bulle, je rentre me changer les idées, j'arrive à nouveau à
Bourg d'Oisans vers 16h. WE chargé ici, concentr' de VW, course MTX,
vélos de bitume et quelques coureurs pour cette 2nde montée
de Villard Notre Dame. Cette fois-ci je demande conseil, on me
confirme le fait que les bâtons ne sont pas forcément utiles (du
caillou, des marche, une redescente…).
Départ après navette en
van, les élus du coin nous lâchent vers 16h15, ça part moins vite,
je passe le pont assez bien placé et tente de remonter les coureurs.
Sans bâtons les relances marchées sont laborieuses, quelques
parties en forêt me permettent de rattraper 2 coureurs, le 3ème
V1 est en vue mais plus rapide, la meute qui me suit n'est pas au
ralenti, faut toujours relancer sous peine de se faire bouffer. La
redescente permet de faire retomber les bpm, déjà faut relancer
dans le dernier passage, heureusement c'est plus court qu'annoncé,
seulement 5km 853md+ (101md-), je fini tout juste 10ème
de l'étape et sur le Défi. (53min08).
Le repas est ici préparé
par le maire, simple et conviviale. Le speaker est très sympa tout
comme la vue et l'ambiance générale. Je n'étais jamais venu ici,
normal la route est assez étroite mais ça vaut le déplacement.
Dimanche, the last
manche, des bâtons un poil plus longs pour bourriner dessus en
montée me serviront cette fois-ci. Je retrouve un coureur du samedi
matin qui n'avait pas pu venir l'am, il va bien m'aider pendant cette
montée où le jeu aura été de partir vite et de garder de l'avance
sur la 11ème et le 12ème afin de maintenir ma
10ème place au général, le 3ème V1 me
doublera en montée, plus fin, plus agile en montée, ma finesse de
motoculteur n'aura pas suffi pour le suivre. Je fini 11ème
de l'étape, la bave aux lèvres, pour ne pas changer (je ne vais pas
faire semblant de pas forcer alors que je suis en surtaquet) avec mon
collègue du jour qui arrive plus frais en haut. 5,46km et 900md+ en
49min53. 9ème sur le défi.
Bilan,
une bonne séance de cardio-training (2h38 en i3-i4) sans douleur aux
jambes, cela devient frustrant de ne pas avoir les quadri détruits,
mais je me suis bien fait mal à la gueule,…
Comme pour les
précédentes courses, la faible densité de bons coureurs s'explique
par le nombre de courses chaque we, cela donne des classements
flatteurs mais globalement je ne suis pas en top forme, me reste
quelques semaines.
Le volume d'entrainement
a nettement baissé sur ces 6 premiers mois par rapport aux dernières
années, comme une année de récup' active. Le long commence à me
manquer.
Et puis voilà, un urticaire géant me transforme en alien rouge en l'espace d'une montée ! A 10 jours de la Restonica, fin de semaine flinguée, HS, cramé, épuisé... les pieds dans le tapis, pas top bon...
Commentaires
Enregistrer un commentaire