Echappée Belle (traversée nord)
Après un aller-retour le we du 15 aout à Nantes, qui n'a pas produit de trombose, une bonne nouvelle, mes chaussettes de mémé me préservent depuis maintenant 3ans de tout risque d'embolie, ce qui est préférable pour la suite du programme…
J'entame une quinzaine de
non récupération grâce à la série Home Land, que nous découvrons
en même temps que son effet addictif. L'intrigue est assez proche de
scooby- doo sauf que chaque épisode fini par un rebondissement qui
me bousille mes nuits à me demander "qu'est ce qui va bien
s'arriver"…
Sinon pour être bien
hors sujet, je m'entraine sur le Taillefer qui a plusieurs avantage,
hyper beau, jolie vue sur Belledonne entre autre, permet de grimper
rapidement au-dessus de 2500m et surtout pas de troupeau avec des
patous… l'allure est toujours cool, peut-être trop …
La pluie annoncée depuis
une semaine pour le samedi, m'incite à étudier les parcours de
replis que je n'ai jamais pratiqués. Finalement elle nous réveillera
à l'hôtel d'Allevard vers 4h du matin peu avant notre réveil,
l'averse est soutenue.
La montée en voiture au
Pleynet me donne deux infos, à 6h :
- il faut une bonne frontale la nuit est encore bien sombre
- il ne pleut plus.
Florent commence le
briefing quand nous arrivons avec Céline, l'échauffement consiste à
rejoindre l'arche et de bien se placer. Florent semble satisfait du
déroulement de l'ultra, seulement 5 interventions en hélico pour le
moment.
J'aperçois Samuel au
milieu des coureurs et François Lachaux qui m'avait en 2012, permis
de réaliser une reconnaissance de la Montagn'Hard (mon 1er
trail de plus de 100km). Il vient de gagner "un tour en terre du
jura" (119km) en juillet 2017.
Départ –
Gleyzin (ravito 1) : 17,6km 1314md+
Le départ est rapide, je
m'accroche d'entrée au groupe de tête pour sentir les choses, voir
les coureurs et pour finaliser mon échauffement. Je n'avais pas
repérer la boucle dans la station bien qu'annoncée au micro, pour
dire que je suis sourd sous l'arche, déjà en mode bourrin…
Du coup je ralenti et ai
envie de dire aux autres que l'on s'est trompé, bon pour pas passer
pour un con je m'abstiens, heureusement car on redescend dans la
station, où je recroise Céline qui elle avait bien entendue
l'information.
D'ailleurs, elle remercie
l'organisation pour la première distribution de brioche et de thé,
aucune course n'offre autant de confort pour les accompagnateurs,
quand on voit le peu de considération qu'elle a eu sur le TOR (un
très bon point pour l'Echappée Belle).
En attendant, je prends
pied sur ce chemin que je retrouve avec plaisir, l'année passée
j'avais mis 18h30 pour rejoindre Aiguebelle avec la première partie
dans les pattes.
Mon objectif est bordé
par deux chronos celui de 3ème 2016 : 14h (pour faire
3ème comme sur l'UT4M 100) et le 6ème : 16h
(car il est remonté depuis la 25ème place ce qui
correspond souvent à ma manière de courir).
Je double François
Lachaux qui me repassera dans la montée au refuge de Valloire. Dans
cette montée je retrouve un coureur rencontré sur la challenge
Drome en 2015, Emmanuel Faucon, on se suit jusqu'au Chalet, je prends
de l'eau à la fontaine puis laisse filer Emmanuel plus en jambes.
Je le retrouve dans la
descente sur le Gleyzin, on croise Anthony Cottier et François
Lachaux qui quittent le ravito 1 en direction du refuge de l'Oule,
j'encourage François.
Je pointe juste avant
Emmanuel, il file dans le bâtiment du ravito, je reste avec Céline
à l'extérieur. Tout va bien, on fait très vite.
Classement Gleyzin :
Coureur
|
class
|
temps
|
Anthony COTTIER
|
1
|
2:13
|
Francois LACHAUX
|
2
|
2:18
|
Maxime CHANOZ
|
3
|
2:19
|
Johan THOMAS
|
4
|
2:20
|
Leo MONTEGANI
|
5
|
2:20
|
Maxime GAUDUIN
|
6
|
2:20
|
Xavier GIRAUDEAU
|
7
|
2:21
|
Emmanuel FAUCON
|
8
|
2:21
|
Etienne DOMMANGET
|
9
|
2:23
|
Olivier RIO
|
10
|
2:24
|
Gleyzin
(r1) – Périoule (r2) : 27,3km 2507md+
Maxime Gauduin est
accompagné d'un pote je les retrouve sous le refuge de l'Oule où
une averse m'incite à mettre la veste.
Au refuge, on m'indique
les pichets d'eau préparés pour les coureurs, ça me permet de
prendre 500ml (merci !), je rattrape François qui coince un peu, il
interpelle un coureur pour connaître sa course car son dossard est
d'une couleur différente, Maxime Chanoz lui répond un peu sèchement
(ambiance compét').
Au pied de la pente
finale de la montée du Moretan, Simone Musazzi et un autre coureur
me doublent proprement !
Emmanuel me rattrape et
m'explique qu'il a dû faire demi-tour pour récupérer son sac en
sortant du ravito 1. On discute une dernière fois ensemble, il fait
la course sans bâton pour préparer la diagonale des fous.
Bref, c'est la foire
entre les coureurs du 144km plus lents et les speedy gonzalès du
85km… avec tous ces changements je suis incapable de connaître ma
place, d'autant qu'on me pointera 39ème au Moretan sur le
live.
Sous le col de Moretan,
j'enlève ma veste, dans la manip' je laisse tomber une bouteille,
Olivier RIO (sans bâton) me la ramasse, je le félicite pour sa
remontée, peu enclin à converser, il ne connaît pas le parcours et
ne perd pas de temps ni à me parler, ni à descendre le col où je
découvre avec tristesse qu'il n'y a plus de névé cette année,
depuis 2012 c'est la première fois que je vois ça...
La moraine est équipée
d'une corde qui sécurise la descente, je ralenti pour ne pas gêner
les coureurs du 144km qui en ont bien besoin.
Arrivé au Périoule, ça
se bouscule au pointage, je suis suivi de très près, raison de plus
pour limiter le temps de ravitaillement, dommage c'est l'un des lieux
les plus agréables lorsque l'on est sur le 144km surtout la nuit.
Pas de banane au ravito
et beaucoup de coureurs, je remplis mes bouteilles comme prévu et
file en prenant une barre de pâte d'amande (cette fois-ci c'est une
erreur, je sens que ça ne passe pas).
Coureur
|
class
|
temps
|
Anthony COTTIER
|
1
|
4:18
|
Simone MUSAZZI
|
2
|
4:35
|
Leo MONTEGANI
|
3
|
4:35
|
Johan THOMAS
|
4
|
4:40
|
Emmanuel FAUCON
|
5
|
4:40
|
Maxime CHANOZ
|
6
|
4:41
|
Fabien CONTRE
|
7
|
4:42
|
Olivier RIO
|
8
|
04:43
|
Xavier GIRAUDEAU
|
9
|
04:43
|
Pierre CHALEYER
|
10
|
04:43
|
Etape Gleyzin –
Périoule : 2h22 (13ème temps)
Périoule
– Super Collet : 37,3km 3270md+
Il est presque 11h du
matin, il fait beau la montagne est belle, cette vallée est
magnifique et les coureurs courent, la cadence imprimée pour quitter
les Périoules et filer dans la foret du bas est soutenue… chacun
souhaitant fuir et rattraper les autres joueurs.
La descente m'est
favorable, je suis plus à l'aise que certains, je rattrape ainsi 4
coureurs au barrage dont Maxime Chanoz qui finit par me laisser
passer.
Au plan de l'Ours, je
continu d'encourager les participants de l'intégral, sur cette
piste, la réverbération me chauffe la gueule, mon estomac n'a pas
aimé la mini barre d'amande, le bol alimentaire est bloqué, …
Dans la montée au Super
Collet, j'aperçois Emmanuel à 50m de dénivelé, mes forces
s'effondrent et je dois me résoudre à ralentir, un début
d'hypoglycémie (vertige) et de déshydratation (j'ai soif d'eau
plate…) – la bouffe et l'eau sont bloqués dans mon estomac, plus
de carburant dans la suite du circuit…
C'est dur de décrocher,
Yann Guillerm me double dans la montée avec une marche efficace,
suivi d'Oliver Rio et de Maxime Chanoz…
Quand ça bascule sur le
refuge de Pierre CARRE mes bonnes sensations en descente ont
disparues, je suis à la ramasse complet et me tire sur la gueule
pour rejoindre le Super Collet.
Céline me récupère
comme un sac à patate, je suis à 2 doigts de l'abandon, un plat de
pâtes, un peu de banane, de l'eau et de la boisson sport diluée et
je reprends le file de la course.
Pris de doute, "à
44 piges à quoi bon courir après des mecs de 30ans, … aucun
intérêt, c'est n'importe quoi la compétition…"
Coureur
|
class
|
temps
|
Anthony COTTIER
|
1
|
5:54
|
Leo MONTEGANI
|
2
|
-
|
Simone MUSAZZI
|
3
|
6:17
|
Maxime CHANOZ
|
4
|
6:18
|
Emmanuel FAUCON
|
5
|
6:19
|
Yann GUILLERM
|
6
|
6:22
|
Olivier RIO
|
7
|
6:24
|
Xavier GIRAUDEAU
|
8
|
6:32
|
Johan THOMAS
|
9
|
6:32
|
Audrey TANGUY
|
10
|
6:33
|
Etape Périoule – Super
Collet : 1h49 12ème temps.
Super
Collet – Férice : 46,3km 4550md+
C'est ainsi que j'entame
la suite pas convaincu de poursuivre si les sensations restent aussi
médiocres, heureusement ça monte et donc pas de secousses pour
l'estomac bien plein…
Devant, la 1ère
féminine et son compagnon de course ont entre 15 et 20min d'avance.
Je marche jusqu'à la
bascule sur le Col Claran, je double l'organisateur du Trail du Mont
St Michel (73) et l'encourage, il est sur l'intégral et m'interroge
sur le dénivelé négatif qu'il reste jusqu'à Val Pelouse… "heu,
pas mal…".
Au Col Claran, les
familles récoltent les myrtilles et les framboises, la meilleure
activité du jour, comme une envie de me servir dans leurs
récipients…
Je double un sénateur
Grenoblois du TOR, qui le prépare avec l'intégral "très bon
choix !", un peu d'eau au refuge Claran.
Le plaisirs revient,
cette vallée me plait, les sensations reviennent en descente, je
peux à nouveau être à l'aise.
La remontée au refuge
des Férices se fait toujours en encourageant les coureurs de
l'intégral, pas de 85 en vue.
Petit salut aux bénévoles
et remplissage des bouteilles avec la source, je bois bien pour
diluer la bouillie qui remplit mon estomac…
Coureur
|
class
|
temps
|
Anthony COTTIER
|
1
|
7:57
|
Yann GUILLERM
|
2
|
8:04
|
Leo MONTEGANI
|
3
|
8:10
|
Emmanuel FAUCON
|
4
|
8:15
|
Maxime CHANOZ
|
5
|
8:17
|
Simone MUSAZZI
|
6
|
8:21
|
Olivier RIO
|
7
|
8:23
|
Audrey TANGUY
|
8
|
8:26
|
Pierre CHALEYER
|
9
|
-
|
Xavier GIRAUDEAU
|
10
|
8:37
|
Etapes Super Collet –
Férices : 2h05 (12ème temps).
Jeroen KROSSE fait son
apparition dans le classement live, inscrit sur le 85km, il déboule
après un pointage au départ, directement aux Férices sans pointage
intermédiaire avec un temps de passage en 5h18, il bouleverse un peu
trop le classement, le suivi live s'enflamme et les contrôleurs sont
obligés d'intervenir. Il trouvera toujours le moyen de repartir. Il
sera pointé pour la dernière fois au Pontet (dernier ravito) en
2nde position. J'attends de voir sa trace sur Strava pour
découvrir son secret… sacré Pacer (ou pas).
Férice –
Val Pelouse : 54,4km 4900md+
Sans trop me forcer, je
suis zen dans cette partie, le souvenir de la tendinite de 2013 reste
présent mais depuis, j'en ai eu d'autres dont une bonne
reconnaissance en 2016 avec Céline, ça me berce jusque sous les
Grands Moulins.
Les jambes sont revenues
à un rendement qui permet de prendre courir sans aucune souffrance,
juste la joie d'y être de sauter sur les blocs et cavaler sur le
sentier.
Loïc m'encourage 2km
avant Val Pelouse, je suis en train de gueniller avec une clôture à
vache qui s'est bloquée dans la fermeture de mon sac (qui sera
ouvert). Ca me fait bien plaisirs de tels encouragements, il attend
ses potes du BGSA dont Samuel. Il m'annonce 10 ou 11ème .
J'arrive en forme à Val
Pelouse, Céline est surprise après m'avoir quitté à la ramasse au
Collet, elle découvre mon regain de motivation, j'ai la dalle… (un
plat de pâte dans le gosier).
Maxime Chanoz qui me
vouvoie (merde je suis vieux ou quoi ? je crois bien qu'oui)
m'annonce que 2 coureurs arrêtent, que lui-même va s'arrêter et
que je serais donc 6ème ….
C'est confus, Céline
m'annonce 11ème mais comme Jeroen KROSSE ne serait pas
compté malgré le classement live, je serais donc 10… avant les
abandons…pff trop compliqué les soustractions.
Coureur
|
class
|
temps
|
Yann GUILLERM
|
1
|
9:37
|
Anthony COTTIER
|
2
|
9:49
|
Emmanuel FAUCON
|
3
|
9:57
|
Simone MUSAZZI
|
4
|
9:57
|
Olivier RIO
|
5
|
10:09
|
Maxime CHANOZ
|
6
|
10:13
|
Audrey TANGUY
|
7
|
10:19
|
Leo MONTEGANI
|
8
|
10:19
|
Pierre CHALEYER
|
9
|
10:19
|
Xavier GIRAUDEAU
|
10
|
10:22
|
Etape Férice – Val
Pelouse : 1h45 (4ème temps) – les sensations reviennent
bien.
Maxime CHANOZ et Leo
MONTEGANI abandonnent à Val Pelouse. Je suis en réalité 8ème
quand je repars.
Val
Pelouse – Pontet : 71km 5720md+
Je quitte Val Pelouse
avec en ligne de mire à 500m Audrey Tanguy et Pierre Chaleyer.
Deux coureurs du 144km
m'indiquent que mon sac est ouvert (glups… ma frontale ?)…ils me
le referment et c'est reparti.
La 1ère
féminine est doublée sur la crête, elle aussi n'a pas de bâton,
Loïc est dans la descente pour m'encourager à nouveau ! Trop bon.
Il me dit que Samuel est au refuge.
Je fais au mieux dans la
descente jusqu'aux sources du Gargoton, pas mal de ramasseurs de
fruits sauvages, quelques coureurs du 144km très détendus qui
passent un bon moment pour certains, plus difficile pour les
solitaires.
Aux sources, je n'ai pas
l'écart quand je trempe ma tête dans l'eau, Audrey T est toujours
en vue, très proche (donc en forme en descente).
Heureusement ça grimpe
au soleil jusqu'au col de la Perche, des coureurs du 47km (partis
d'Allevard le matin) et du 144km me laissent filer, on s'encourage.
2nd coup de
chaud, la 1ère féminine est un peu distancée.
La suite est plus
roulante jusqu'à la montée du sommet du Chat, elle ne réapparait
pas quand que je suis au sommet, la bascule sur l'autre versant est
un soulagement, l'espoir de trouver de l'eau au pointage qui suit,
j'arrive les deux bouteilles à la main, on m'indique une source 1km
plus loin… je suis sec de chez sec… car je ne bois plus ma
boisson sport même diluée elle ne passe pas.
La source est un
ruisseau, je ne minaude pas et fais comme les autres, une demi
bouteille me suffira pour remplacer ma boisson.
Dans la descente vers le
Pontet, je constate que les pieds vont bien, contrairement à l'année
passée, cette fois-ci je n'ai pas d'ampoule (en 2016 Olivier MORIN
m'avait déposé dans les parties raides), je peux envoyer et doubler
Pierre C qui s'est arrêté pour s'occuper de son sac.
Vu l'allure de ce duo
mixte, je me décide d'accélérer, la partie roulante qui suit
pourrait leur être favorable.
Céline me réconforte et
m'encourage au Pontet, il y a comme sur les autres ravitos beaucoup
trop de monde je ne distingue aucun coureur, elle me dit qu'Anthony
est allongé car il a des crampes, que le 3ème V1 va
repartir dans la minute.
Je gloutonne une banane,
bois beaucoup, prends 3 gels et 1 barre pour finir.
Il est 19h15, Céline me
dit que la nuit ne va pas tarder, je lui demande de chercher ma
frontale dans mon sac et lui dit d'arrêter car je suis persuadé de
l'avoir perdue, je prends ma frontale de secours, sur la tête.
Coureur
|
class
|
temps
|
Yann GUILLERM
|
1
|
12:11
|
Emmanuel FAUCON
|
2
|
12:39
|
Simone MUSAZZI
|
3
|
12:39
|
Anthony COTTIER
|
4
|
13:01
|
Olivier RIO
|
5
|
13:07
|
Xavier GIRAUDEAU
|
6
|
13:12
|
Audrey TANGUY
|
7
|
13:23
|
Pierre CHALEYER
|
8
|
13:23
|
Jean-Jacques MEYRONEINC
|
9
|
13:37
|
Fabien CONTRE
|
10
|
13:57
|
Etape : Val Pelouse –
Pontet 2h50 4ème temps.
Pontet –
Arrivée : 84km 6186md+
Olivier RIO (3ème
V1) repart devant moi, il est accompagné de ses enfants, il a deux
flasques dans les mains, j'ai deux batons…
On est en mode warrior,
on ne se parle pas, c'est le jeu du bluff, je le double rapidement
avant le passage raide, car je sais qu'il n'a pas fait de
reconnaissance et cette partie est suffisamment difficile pour casser
le moral alors j'attaque dans le dur pour disparaître de sa vue.
C'est confus dans ma tête
niveau classement, je ne sais pas vraiment combien je suis peut être
4ème, 5ème voir 3ème ??
Les coureurs du 47km sont
cools et plus causants que les derniers solitaires du 144km qui en
finissent, ça déconne dans les petits groupes, enfin bon esprit, on
s'encourage.
La bascule dans la
descente finale se fait au commencement de la nuit, ma frontale ne
m'éclaire même pas les pieds, les piles neuves sont dans le sac et
je n'ai pas envie de m'arrêter…
Les autres ont des phares
sur la tête, je fini par me résoudre à prendre les piles neuves et
rechercher au fond de mon sac la stoots qui n'est finalement pas
tombée !! Youpi, la fin se fera à bloc avec un bon éclairage, une
dernière source dans un hameau et le final est là…
Je franchi la ligne en
arrivant taquet, complètement à l'ouest, y a beaucoup de monde, je
tape un peu trop violemment dans la cloche (je m'excuse un peu trop
tardivement ici pour la chute…).
Bref, c'est n'importe
quoi, je rentre dans le stand, discute avec Sébastien Longaret qui
est en passe d'être le 1er finisher des finishers de
l'UMNT, retrouve Céline, aucune idée de mon classement sur le
85km….
A la douche je rencontre
un pote à Mika qui a ravitaillé Simone (TORiste aussi), le monde
est petit…
On se cale le repas
d'arrivée avec Céline, très bon, je ne suis pas plus persuadé
d'être encore motivé pour courir après les autres…sur une
course, enfin, c'est confus.
Je vais surement rester
sur des parcours qui ont de la gueule et celui-là, ben, c'est le
plus beau à côté de la Casa…
Merci Florent et son
équipe vous assurez et comme le dit Céline, pour l'assistance c'est
du jamais vu.
Classement final :
Coureur
|
Class
|
temps
|
Yann
GUILLERM
|
1
|
13:46
|
Simone
MUSAZZI
|
2
|
14:23
|
Emmanuel
FAUCON
|
3
|
14:30
|
Xavier
GIRAUDEAU
|
4
|
15:01
|
Olivier
RIO
|
5
|
15:10
|
Audrey
TANGUY
|
6
|
15:44
|
Pierre
CHALEYER
|
7
|
15:45
|
Jean-Jacques
MEYRONEINC
|
8
|
15:51
|
Fabien
CONTRE
|
9
|
16:04
|
Samuel
LE BAHER
|
10
|
16:09
|
Etape Pontet – arrivée
: 1h49 4ème temps.
Au final, la place est
bonne mais j'ai merdé avec mon alimentation et mon hydratation qui
m'ont bien fait ralentir, gagner la 3ème place n'était
pas jouable, Emmanuel a toujours été plus rapide.
Peut être qu'avec :
- une meilleure forme j'aurai pu mieux respecter le plan de Julien sur juillet et aout;
- un peu de fraîcheur (plus de sommeil récupérateur);
- un peu de conviction et de détermination...
J'aurai pu faire un peu mieux, les 3 devant étaient vraiment dans le coup, ...
Ca me donne un nouveau
temps de base entre le Pleynet et Aiguebelle, pour une éventuelle
3ème participation sur l'intégral…
Merci aux photographes, pour les belles images (on voit immédiatement la différence avec celles de mes repérages.).
Merci aux photographes, pour les belles images (on voit immédiatement la différence avec celles de mes repérages.).
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