Trail du Petit St Bernard

Initialement j'ai prévu de faire le KV du Grand Serre, juste à côté de la maison et peut être à cause de cet proximité, ce sera finalement le Petit St Bernard qui sera ma dernière course 2017 (38km 2250md+).

Les photos 2016 ont attiré beaucoup de monde et elles n'ont pas trahi la beauté du site.

La préparation a été correcte sans plus, je traîne une crève depuis 2 semaines, le médecin m'a mis sous antibiotique et m'a même fortement déconseillé d'aller hyper ventiler au-dessus de 2000m...

Malgré tout, le mobilhome est réservé, la météo pas trop mal alors on y va pour profiter du paysage, pour la course ça se fera avec les moyens du bord.

A Seez, je quitte le camping me reste 23km de stop pour rejoindre le col, Céline et Tiago me rejoindront plus tard.

Je n'attends pas longtemps, heureusement, Lambert S et Fred C, venant de Corse me prennent à peine 7min après mon postage. 

Je fais connaissance avec eux, ce sont deux très bons coureurs et ils devraient bien cartonner sur cette course. Vraiment bien sympas de leur part, discussion sur le trail bien cool.

On arrive au col, la fraîcheur nous saisie, je mets mes gants et mon bonnet et garde ma veste. Le départ est reporté d'une demi-heure, en attendant 8h30, je m'échauffe un peu ce qui me fait tousser comme jamais, l'impression de me noyer... 

Le départ est prudent pour limiter la ventilation, on est près de 500, ça se bouscule un peu sur les sentiers étroits et ça va assez vite. Après le 8ème kilomètre, le sentier regrimpe pour rejoindre une piste qui monte pendant 9km jusqu'au Col des Chavagnes (2603m), la vue sur le Mont Blanc est fabuleuse. Lambert fera demi tour au 10ème, une douleur à la cheville trop importante.

Ici on prend le parcours de la TDS en sens inverse, le col suivant de la Seigne 2516m permet d'entamer une bonne descente jusqu'au 23ème, la suite du parcours se compose de 2 belles montées bien raides qui justifient à elles seules l'utilisation de bâtons que je n'ai pas pris.

La montée au Col de l'Ouillon (2612m) verra mon retard se creuser avec mes prévisions. Niveau classement je suis largué d'autant que des coureurs me doublent à grande vitesse, il faut plusieurs km avant de comprendre qu'il s'agit de relayeurs.

En attendant, les paysages sont magnifiques quelque soit le point de vue, c'est rafraîchissant de découvrir de nouveaux coins.

Je m'accroche car dans le Col de la Forclaz (2525m), je passe 9ème, la descente jusqu'à l'arrivée se fait à bloc, pas bon pour les bronches mais la place est maintenue ainsi que la 2nde marche chez les vieux 1.

Céline et Tiago sont là, petit lavage 5 étoiles avec des bouteilles d'eau chaude remplies au camping, on trace en Italie manger avant la remise des prix.

C'est vraiment un joli coin, en 2018 le parcours devrait être allongé, curieux de connaitre l'itinéraire.

3 semaines après je tousse toujours en courant... faites du sport !