Indo 2018
Etape 1 : atteindre Watu Karung (51h30 de voyage enfin surtout de transit)
Trajet avant de quitter Genève : 9h dont 5h50 d’attente
Lundi 9 juillet, bonne nouvelle, Juju nous a réservé un logement à Watu Karung avec un taxi qui viendra nous chercher à l’aéroport de Yogiakarta ! On est soulagé car le voyage va être long et l’incertitude de trouver un taxi et un logement nous stressait.
Déposés à 2h55, le bus
est en retard, il arrive à 3h26. Après un passage à Chambéry, on
arrive à l’aéroport de Genève à 5h06. (2nde étape :
ok).

Juju nous imprime les billets sur une borne. Dire que j’ai stressé pour l’enregistrement en ligne…
Juju nous imprime les billets sur une borne. Dire que j’ai stressé pour l’enregistrement en ligne…
6h30, enregistrement du sac de bodyboard (Ras 14,8kg sur la balance, pour Finnair limite : 23kg on est large). 1 seul sac en soute et 4 sacs à dos en guise de bagage à main, on est light et mobile pour les scooteurs.
Ensuite, on passe le
contrôle de sécurité, le premier d’une très longue série
durant ce voyage. Céline déclenche deux alarmes, ses habits sont
trop propres et sentent trop le parfum et la lessive !
On passe en zone d’attente, l’avion décolle à 10h55… 9euros pour 2 bouteilles de 500ml et oui nous sommes bien en Suisse. Juju dort sur le sol et Tiago joue à la plaquette.
Atterrissage à Helinski
à 14h50 (3ème étape : ok) + 1h par rapport à la
France. Le temps est maussade, Juju et Tiago n’ont pas aimé le
sandwitch à 6e dans l’avion. Ils font péter le Burger
King. Beaucoup de monde mais calme. Des télévisions diffusent du
tennis, on espère qu’il y aura la demi-finale de world cup à 21h.
Tiago se lance pour demander en anglais du ketchup à la
caisse (petite victoire) !
Avant la demi-finale, on
découvre que notre avion pour Singapour partira avec 3h35 de
retard !!
Notre marge horaire
diminue fortement car au lieu d’être à Singapour pour 16h40 avec
le 3ème avion à 22h, on devrait maintenant atterrir à
20h10. Les agents de l’aéroport d’Helinski ne connaissent pas le
Terminal 4 de Singapour où l’on doit prendre l’avion pour
Jakarta…pas rassurant pour savoir si on a temps de changer de
terminal.
On prend la décision de se séparer à Singapour, Juju ira récupérer le sac de board et ira au plus vite au terminal 4, au pire il prendra un avion le lendemain pour Java et on l’attendra à Yogiakarta et tentant de faire attendre le taxi. Nous 3 irons directement au T4.

Un Finlandais explique à
Juju qu’il a pu changer de billet, on tente une compensation
financière, à 2 guichets, on espère un remboursement de billet
pour ces 3h35 de retard (nouvelle règle Européenne). Pour le
moment, on obtient uniquement des bons d’achats 27e
chacun valables 2 jours…
Transit speed à
Singapour pour rejoindre Java
On finit par décoller à
3h30 le 11/07. 11h d’avion, on gagne 35min sur les prévisions, ce
qui donne de la marge pour le 3ème avion. Le vol s’est
bien passé, Juju et Tiago ont dormi et raté le 1er
repas.
Céline et moi ne dormons pas assez, trop occupés à regarder les films, les caméras extérieures de l’avion et l’avancement de l’avion sur la map monde (4ème étape : ok).
Céline et moi ne dormons pas assez, trop occupés à regarder les films, les caméras extérieures de l’avion et l’avancement de l’avion sur la map monde (4ème étape : ok).
Dans l’aéroport, on
laisse Juju partir à la recherche du sac de planches dans le T1 en
espérant le retrouver dans l’avion pour Jakarta. On file au T2 via
le skytrain et au moment de sortir pour prendre le bus pour le T4, la
douane nous bloque, on doit passer par le service d’immigration car
nous sommes sur le territoire de Singapour et plus en transit…
direction le T3.
A la douane, il faut
remplir le formulaire que nous avons refusé dans l’avion (on
aurait gagné du temps, si on avait compris). Ils ne comprennent pas
pourquoi nous sommes au T3 sans bagage en soute alors que nous
arrivés au T1…pfff compliqué à expliquer que c’est Juju qui
est resté seul là-bas.
Bref, on doit courir pour
récupérer pour atteindre le T4 via le T2 puis le fameux bus…en
sortant de l’aéroport climatisé on prend en pleine face la
chaleur humide ! Outch la vache on retourne dans le bâtiment.
On repasse, les contrôles de bagages, on envoi des sms à juju pour
le tenir informé. A l’enregistrement, on découvre le sac de
board, Juju a donc été plus rapide que nous ! Bonne nouvelle
nous sommes à nouveau réunis après 1h20 de course.
Beaucoup de stress, pour
finalement attendre 1h dans l’avion pour Jakarta sans explication
entre 22h et 23h…
1h40 plus tard, nous
atterrissons à Jakarta. 5ème étape : ok. Céline a
voyagé avec un roteur bruyant ! On doit changer d’heure
il est encore 23h40 le 11/07. Le sac de bodyboard a été ouvert, il
manque deux bricoles (prise usb et poignée gopro), un leash de
bodyboard traine sur le tapis roulant…
Le message d’accueil du
commandant de bord dans l’avion est le même que pour Singapour
« vous feriez beaucoup de tort à l’Indonésie à faire du
trafic de drogue, c’est un délit condamné à mort… bienvenue en
Indonésie »…



La voiture est
climatisée, Eko est sympa, il nous emmène dans un bureau de change,
on change 1000e pour 16400rpi. La circulation est
infernale, des scooteurs dans tous les sens, des animaux etc…
3h30 plus tard vers 11h
du matin, Eko nous dépose au Sakestone après 51h30 de voyage.
Etape 2 :
surfer Watu Karung et visiter les temples
Watu Karung : petit paradis pour le bodyboard
L’ambiance est
détendue, l’accueil vraiment sympa. Juju et moi allons faire une
petite session où je commence une nouvelle approche « aller à
l’eau sans prendre de vague… ».
Contrairement à Juju qui a
bien géré le repos, je suis cramé car pas dormi pendant le voyage…
1h15 complètement bloqué dans l’eau, le corail qui apparaît ne
m’invite pas à tenter de prendre une vague, je suis bien trop lent
au take-off ! Juju lui entame bien et prend déjà ses premiers
tubes…petite déprime pour moi ! pfff ça va être chaud.
L’ambiance est cool
dans l’eau et en dehors, peu de monde (moins de 10 au pic, souvent
2) ce qui facilite les échanges. Le spot de Watu K est idéal à
condition d’être en forme !
La première nuit, nous sommes couchés à 20h30, complètement HS. Juju et Tiago dormirons 17h ! Je pars me rattraper sur le spot à 10h50, enfin quelques vagues et tubes sur la gauche, quel régal. Je retrouve Morgan et un groupe de très bons bodyboardeurs plus à l’aise pour prendre les grosses vagues. Morgan nous dira plus tard avoir vu un serpent de mer au pic…
Nos journées sont
courtes, elles sont rythmées par les repas qui sont l’occasion
d’échanger avec les autres surfeurs et bodyboardeurs, les sessions
sur la gauche, la plage de black sand où Tiago peut jouer dans la
rivière.
Mauro annonce que 4
trains de houles sont prévus dont la « houle du siècle »
qui va enflammer l’Indonésie soit en saturant les spots soit en
donnant des vagues jamais vues aussi grosses et tubulaires. Il part
pour Nias dans les jours qui suivent.


En attendant, on se remet
du décalage horaire. Les repas sont délicieux tout comme les jus de
fruits. Seul le chant du muezzin à 4h20 du matin fissure notre
sommeil.
Les Javanais sont très
accueillants, ils nous prennent en photo, on sera invité à Black
Sand à prendre l’apéro à base de noix de coco et gâteaux. On
rentre souvent de nuit, oubliant toute consigne de sécurité, on est
en confiance ici.
Mauro nous propose d’aller à une cascade un matin en attendant que le spot se cale bien, nous partons nous 4 avec Mauro, Kenny et Christian. Sur la route, on croise un serpent. Eko le taxi nous emmène sur le spot et nous attend, nous laissant plonger dans le bassin de la cascade. L’endroit est très sympa.

Le 14 juillet, la houle rentre laissant juste un créno court le matin que nous avons loupé, le spot sature et ne semble pas tenir la taille. Black Sand non plus, la vague est grosse et ferme, elle permet à Julien et Morgan de se faire un peu peur dans le courant. Le spot de Pacitan (la gauche de Pantzer) ne tient pas la taille (info en directe de Mauro avec une personne sur place).


La finale de la coupe du monde est une opposition entre nous 4, Morgan et le patron du Sakestone contre un Australien (1er surfeur ici, installé depuis plusieurs années), un Réunionnais, tous les 2 relativement racistes… Le patron gagne son pari grâce à la victoire de la France.
Julien a un nom pour son
spot de Sumbawa : Tiger Bay, à cause de requins tigres aperçus
par des Australiens qui auraient surfé le spot (dixit le Réunionnais
bien perché depuis qu’il a trouvé Watu Karung, il y a quelques
années à partir d’une couverture d’un mag).
Le 16/07 on part tôt
pour Yogyakarta, Eko nous permet de visiter les deux temples de
Borobudur et Prambanan, il attendra toute la journée jusqu’à nous
laisser dans un logement après plusieurs visites d’hôtels et
guest house. On lui laissera un peu plus que convenu sans savoir s’il
est satisfait, trop timide, il ne dit rien.
Borobudur et plus restreint, la visite est vite faite, plus de visiteurs ici, les vieilles pierres s’est sympa mais on commence à fatiguer avec cette chaleur.
Le logement n’est pas
top, pas de fenêtre seul une ouverture par le toit de la salle de
bain. A Yogyakarta, la chaleur est plus lourde, les odeurs de
solvants de laverie, le bruit du chantier, les chants des Muezzins,
la circulation, rendent les deux nuits passées ici plus que moyenne.
La ville est décrite
comme étant l’âme de Java, c’est possible, on ne peut pas
juger, c’est vivant, le palais du Sultan ferme trop tôt pour nous
permettre une visite. On fait un peu de shoping, en marchant ou en
calèche pour acheter notamment une poignée de gopro.
Etape 3 :
central Sumbawa
On part en matinée de
nuit pour l’aéroport, on part pour Sumbawa via une escale à Bali.
On aperçoit le spot de l’aéroport de Denpasar et au loin Uluwatu.
A Bima, il fait très
chaud par rapport à Java. L’avion se vide de surfeurs que l’on
retrouvera sur les spots de Lakey’s. Un panneau nous informe que
les chiens ont la rage.

Les taxis se sont organisés pour un tarif commun de 800000rpi (soit le double de Java), ce qui devrait les calmer, c’est tout le contraire, on change plusieurs fois de chauffeur, chacun se disputant les clients et on se retrouve dans une voiture sans savoir où est passé notre ticket… sur la route, il faudra que Julien s’explique par téléphone pour confirmer notre paiement…
Le taxi nous amène à Hu’u (Lakey’s), après négociations menées par Julien et Céline on se pose au Belumba. Logement bien déglingué mais chambre unique avec 4 lits avec moustiquaires. Seul le petit déj est servi pour le reste on doit aller dans les warung alentour pour un mie ou nasi goreng.

Notre guide, photographe
sans appareil photo nous propose de nous prendre en photo avec notre
appareil… et nous réclame 200000rpi pour la balade… sympa
Lakey’s !
Ici, faut être matinal,
se lever avant le soleil pour être au plus tôt dans l’eau car le
vent se lève rapidement vers 9h, il a déjà tourné.

Le fond est moins coupant
que Watu, les vagues sont plus adaptées au surf, du coup, au pic il
y a plus de surfeurs ici.
Au sud de Cobelstone, les
spots ont tendance à fermer, la houle est trop grosse et sont dans
le vent. Cobelstone est très joli en photo (un Warung géré par
ancien photographe est couvert de grands poster) moins bien en vrai,
il ne fonctionne pas le jour de notre passage.
Lakey’s Peak est le plus constant, Julien prendra beaucoup de vagues même en condition on-shore, gauche comme droite donnent des vagues bien creuses. C’est aussi là qu’il y a le plus de monde et le niveau le plus élevé. Périscope ne fonctionnera pas trop de vent la plus part du temps. Je resterai souvent sur la gauche tranquille de Nungas, qui même avec de la taille ouvre sûrement.
Lakey’s Pipe est une
gauche qui creuse sérieusement à un certain moment de la marée,
les surfeurs partent souvent très à l’intérieur, limite à
contre pic pour s’assurer la priorité, rendant le spot pénible
même à moins de 10… un matin, les conditions seront très creuse,
2 surfeurs et quelques bodyboardeurs prennent les plus grosses et
creuses. 2,5m très creux qui ne pardonnent pas les hésitations et
erreurs de timing ou de placement… un bodyboardeur de Sidney charge
comme une mule tout en ayant peur, Julien s’en sort bien aussi…
je reste en retrait admirant le spectacle, mon instinct de
conservation l’emporte…
Les alentours ne sont pas
folichons, le vent on-shore rendant le surf pas top l’am et un
lagon pauvre en poisson et en corail (à cause de la pêche à la
dynamite ?). Morgan nous a rejoint avec un allemand et un
japonais rencontré en chemin.

Etape 4 :
ouest Sumbawa
Il roule vraiment comme
un débile, à bloc avec coup de freins intempestifs qui rendent
Tiago malade, on fait une pause repas sur la côte nord. Julien et
Tiago mangent avec les doigts pour jouer les locaux. On choisit son
poisson dans le bac à glace avant qu’il ne soit grillé.
17h44, reste 100km à
supporter la conduite barjo… on ne peut pas s’endormir, trop
secoués et trop flippés.

18h10, il fait nuit lorsque le taxi déboule dans un carrefour plein de piéton, scooteurs, vaches et autres animaux… il ne peut pas éviter deux scooteurs qui s’engagent, il les percute violemment, on pense au pire au son du fracas !

Plus de peur que de mal (visiblement) l’un des blessé nous sert la main, heureux de croisé des Français (pas rencunier le mec), on finit au poste de police à jouer au foot avec des gamins, bouffés par les moustiques aux doux chants des muezzins survoltés !!! Ensuite c’est passage au garage pour redresser la carrosserie …2h plus tard on reprend la route enfin… Le chauffeur me dit bien s’en sortir car il n’a tué personne (et oui un pays avec la peine de mort, ça ne doit pas rigoler avec ce genre d’accident…).
22h30 on arrive à
Yoyo’s, le Taksi refuse de nous déposer à Supersuck à cause de
la piste défonçée. Le Rastung Hotel après une négociation féroce
de Julien finira pas être notre point de chute qui se révèle être
le meilleur coin du voyage… le logement est top, la vue sur la baie
est incroyable, l’endroit est propice à recharger les batteries.
Supersuck et Scar Reef les bien nommées
La baie de Yoyo’s comme celle de Tropical reçoivent trop bien la houle, ça sature avec celle qui frappe l’Indonésie, on doit aller sur des spots de replis situés plus au nord.


Il y a des blessés à chaque session, Céline et Tiago verront un surfeur porté par 4 autres avec une fracture ouverte au tibia… les coupures sur le dos, Morgan se fera 12 points de sutures (les 5 jours avant remise à l'eau se transforme en 3 semaines, fin du surf trip). Personne n’échappe au corail. Il n’y a pas de fond.
Je suis plus prudent, sans doute trop, je pense souvent à ce proverbe persan "Le meilleur qu'on puisse ramener du voyage, c'est soi-même, sain et sauf".

L’autre spot, Scar Reef
me paraît plus impressionnant, car plus loin de la plage, il faut
près de 30min pour sortir du lagon et se placer au pic. La vague
tient la grosse houle et déroule telle une locomotive, le premier
jour on verra seulement un surfeur en tracté sur des vagues proches
de 4m. Des bodyboardeurs réunionnais nous diront que le spot peut
être plus cool dès 2m.


A Supersuck on rencontre
d’autres bodyboardeurs Français qui voyagent seuls.
Kenawa et Pasaran
Julien pense d’abord
qu’il s’agit de Kanawa, un îlot situé à côté de Komodo. Pas
grave on se laisse tenter par le plan.
Le matin encore dans nos
lits, la terre tremble pendant quelques secondes.
On négocie avec le
pêcheur via le traducteur des portables. Il nous dépose sur Kenawa,
le lagon est splendide, le corail est magnifique de toutes les
couleurs et formes. Un vrai aquarium en pleine nature, Tiago verra
une tortue. L’eau est limpide et chaude, environ 27°c.
On mange un plat à base
riz et refusons d’en garder pour Pasaran…
L’île n’est pas
déserte, on réveille 2 jeunes gardiens qui ne s’attendaient pas à
voir débarquer 4 touristes ici… terrifiés ils nous laissent
occuper le bungalow et leur prendre un bidon d’eau…
Le soir, la nuit tombe
lorsque le bruit d’un moteur de bateau attire notre attention, puis
ce sont les frontales de 7 hommes qui viennent nous voir…ils nous
interrogent sur notre présence, nous indique que ce n’est pas
offert au touriste, il faudra donc payer un peu les gardiens
50000rpi. Rien de bien méchants, mais sur une île loin de tout, on
a eu un peu chaud…
Pas de vagues sur la
barrière de corail, mais des poissons à foison dans l’eau.
Enfin, il nous ramène
sans casse à fond de balle au Rastung Hotel. On retrouve avec
bonheur le confort du logement, lit king size, douche chaude !
Dernières sessions avec le retour via Lombok
On découvre sur
internet, que le tremblement de terre a frappé Lombok avec 17 morts.
Les jours suivants seront
occupés entre des sessions avec tubes à Supersuck, des repas à
Maluk, quelques explorations au nord et sud de Yoyo’s.

La houle est de nouveau en hausse, bien pour le spot mais pas pour les ferrys. Au port de Benete on nous indique le vendredi qu’il n’y a pas bateau pour le we. Il n’y aurait pas de bateau à Porto Tano, non plus… ce qui signifie de prendre un avion à Sumbawa Besar…
Finalement le vendredi soir, on nous conseille de partir le samedi matin via le speedboat de Benete, car il n’y aurait qu’un seul bateau ce we. Notre avion étant le lundi, on doit assurer le coup et donc faire une croix sur une très bonne session à Supersuck…
En 1h30 on se retrouve à Lombok, au port de Pelabuhan Kayagan. En 2h on se retrouve à Kuta, station balnéaire en mutation, Julien hallucine sur les constructions réalisées en 1an. On prend le même logement que l’année passée.
L'après-midi on file à
Mawi spot de surf qui sature dans une jolie baie, dommage pour les
vagues même si des surfeurs sont à l'eau, on est pas inspiré
surtout en repensant à Supersuck.
On est en mode fin de
voyage, pas vraiment énervé déjà un peu nostalgique. Tiago en
profite pour se baigner dans un bassin naturel, Julien soulève une
pierre pour l'éclabousser, dessous un serpent de mer, mortel
biensûr, mais faut pas s'inquiéter, il paraît que leur machoires
sont trop petites et qu'ils ne peuvent mordre que la peau entre les
doigts,...
Le soir on rentre avec
des scooteurs toujours aussi pourris en matière d'éclairage, celui
de Julien et de Tiago n'a pas de phare à l'avant...
La mauvaise nouvelle c'est cette mosquée énorme construite à côté du logement, le Muezzin nous fissure la nuit bien avant le levé du jour...
Le dernier jour on part
en bateau pour Grupuk, toujours aussi pourri d'après Julien, la
vague est molle malgré la taille, il prend son surf.
Sur le retour, la clef de
son scooteur tombe en roulant, il fait demi tour au logement avec
Céline et le retrouve par chance, tant mieux pour la caution (son
passeport).
Finalement, la vague est
trop petite et le site ne nous inspire pas pour aller voir les
requins et les raies...
Sur le retour, on se fait bloqué par des enfants avec Céline, ils tentent de me prendre l'apn et ouvrir le sac de Céline, en repartant, je n'ai plus de Téléphone, après une course poursuite avec les enfants qui essaient de le retrouver avant moi, je finis par le retrouver sur le chemin dans sa chaussette grise... ouf ! Après les clefs, le téléphone, on a du bol aujourd'hui, rien peut nous arriver …

Retour au crépuscule, on
termine par un gros poisson grillé pour cette dernière soirée, on
le déguste tranquillement quand le sol se met à gronder, tout
tremble, certaines personnes hurlent, tous les touristes fuient et
laissent leur plat, durant 30 secondes on est debout à bouger les
pieds sur la terre, très impressionnant.

Le restaurateur se veut
rassurant, nous explique que le tremblement de terre de 6,8 (qui
passeront à 7) a eu lieu comme dimanche dernier au nord de l'île et
que nous ne craignons pas le tsunami... de plus, la fameuse sirène
n'a pas sonné mais peut être est elle HS avec les coupures de
courant ? Et comment se déclenche t'elle.
Bon, que faire, faut il se barrer comme tout le monde ou écouter le restaurateur... on choisit de se remettre à table et finir ce fameux poisson ! Tiago n'a plus faim, il est terrifié et a peur de mourir, …
Arthur pense qu'il
faudrait partir mais reste avec nous, Julien après le poisson mange
une assiette à peine servie à un touriste qui est parti en
courant ! On est les seuls clients ici, quand les flics
demandent au restaurateur de partir...
Julien et Arthur suivent
le restaurateur à son domicile pour qu'il lui rende son passeport
laissé en caution pour les scooteurs. On rentre avec Céline et
Tiago au logement, tous les touristes sont partis se réfugier sur la
colline craignant le tsunami.
La famille des proprio
est resté, il regarde la Mecque à la tv entre 2 flash d'info. Ils
nous disent que l'alerte tsunami donnée par la TV est levée.
En réalité, l'épis
centre était à 10km de profondeur et 18km des côtes nord de
Lombok.
Vers minuit, les
touristes reviennent avec d'autres qui ne veulent pas retourner à
leur logement tout comme Arthur. Il finira pour aller chercher ses
affaires et son scooteur avec Julien. Ils constateront que l'eau
n'est pas montée et que la rue principale n'est pas barrée et que
les gens ont repris leurs activités.
Les rumeurs font bon
train sur internet, trop difficile d'avoir de bonnes informations, si
on rajoute les français qui racontent n'importent quoi... on
pourrait finir par avoir peur. On ne fait trop les malins, Arthur
retourne chez lui, un avion atterrit à 1h du matin, au moins
l'aéroport est opérationnel, contrairement aux coqs qui chantent...
Tous les chiens aboient entre 1h et 2h du matin, avec les 4 fortes répliques... on est bien flippé ! Est ce qu'ils sentent arriver le danger ? (on peut en douter quand on voit le nombre de chiens écrasés sur les routes...) Beaucoup de monde est sorti des chambres (Est ce que le volcan dont la cheminée grimpe à 3700m va rester au repos et ne pas faire comme ses voisins les mois précédents ? le lac là haut va t'il se vider ? y aura t'il un tsunami avec une réplique au sud ?)
6h est vite venu avec le
jour, reste quelques heures avant de quitter l'Indonésie. Le taxi
nous dépose à l'heure et nous souhaite un bon retour.
Direction Kuala Lumpur (juste le temps de s'intoxiquer avec un plat pour Julien et de finir de vomir dans l'avion), puis Singapour, la Finlande, Genève puis deux bus et un dernier footing et nous voilà 33h plus tard de retour.

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